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AVEC LA CEN-SAD, LE ROI BONI 1er ABSOUT DEFINITIVEMENT Martin RODRIGUEZ

 

Par Ignace ADJOVI BOCCOVI

08 JUIN 2008


On se souvient encore qu'après son investiture, le roi Boni 1er déclara la guerre à tous ceux qui l'ont aidé à devenir Président de la République du Bénin.


Parmi tout ce beau monde figurent des politiques et des financiers de la mafia internationale. Pour les premiers, le Président SOGLO dira que Yayi Boni « a considéré comme un chiffon de papier les accords signés avec le groupe WLOGUEDE en 2006 ».


Pour les seconds, Yayi Boni a décaissé 14 milliards de francs CFA pour calmer les paysans qui ont été dupés par Martin RODRIGUEZ. Il a ensuite menacé de lancer un mandat d'arrêt international contre le même Rodriguez via Interpol. Que de balivernes !


Tout le monde sait que Rodriguez s'était réfugié chez le Guide Mohamar KHADAFI, en Lybie.


Rodriuez Martin n'est pas n'importe qui. Magnat du coton béninois, il fût l'un des financiers du candidat Yayi Boni. Pauvre PDG de la BOAD, celui-ci n'avait pas de fortune personnelle.


Encadré qu'il est par les escrocs évangéliques, il découvrira très rapidement qu'on ne peut renier impunément la parole donnée à la pègre internationale. Oubliées donc les menaces à l'encontre du seigneur du coton béninois, Martin Rodriguez.


Par le truchement de la Lybie, Martin Rodriguez fait son retour en fanfare au Bénin. C'est lui qui a recyclé l'argent du coton des paysans béninois dans les villas présidentielles de la Cen-Sad. En d'autres termes, le propriétaire des villas présidentielles s'appelle Martin Rodriguez.

 

Après le sommet, il vendra ses luxieuses villas au plus offrant, prenant au passage de substantielles plus values.


Par un montage financier assez astucieux et par la clairvoyance lumineuse du Guide Lybien, le roi Boni 1er ramène Martin Rodriguez au Bénin pour se sucrer sur le dos des pauvres béninois ! Cette fois-ci, avec la bénédiction du roi omnipotent.


Pour masquer la supercherie, le Guide Lybien offrira des milliers d'orinateurs aux étudiants de Parakou. L'éternel recommencement quoi dans un pays qui porte sur son dos le fardeau de l'esclavage.

 

On se souvient bien que les négriers faisaient la même chose:

 

Du sucre, du miel et des babioles aux rois nègres pour  fermer les yeux sur les bras valides qu'on déportait vers des champs de coton et de canne à sucre aux Amériques !!!


 

Si j'étais encore Président de l'Assemblée Nationale, comme sous l'A.N.R., j'aurais demandé une enquête parlementaire. Tant il est vrai qu'à mon époque, il n'y avait pas de Députés procurés.


Les temps ont vraiment changé dans mon pays.


Ignace ADJOVI BOCCOVI


Tag(s) : #EDITORIAL
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