Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

05/12/2013

 


BENIN – EXTRADITION DE TALON : La défaite du roi Boni 1er ; Le roi a profané le trône !!!



 

 L’affaire de tentative d’empoisonnement n’était donc qu’une pure  invention de  Boni Yayi 1er. Et la tentative de coup d’Etat, une fable. Le roi a l’imagination fertile. Et des débris de la refondation, il crée ses boîtes à chimères avec cette espèce de méthodes bancales qui l’offrent à la risée populaire. Le verdict de la Cour d’Appel de Paris a  confirmé le mensonge de sa Majesté. Le bras de fer Yayi-Talon tourne à l’humiliation pour Yayi avec ce terrible échec devant la justice hexagonale. Ainsi, le monde entier découvre le fabricant de putsch et d’empoisonnement. Une honte médiatisée. 


 Yayi n’a pas obtenu l’extradition de son ennemi numéro 1. Le juge français a horreur du faux et des affabulations. Ce dossier creux, savant dosage du faux et du néant,  était  voué  à  un destin minable.   L’empoisonneur et putschiste arbitrairement désigné, Patrice Talon, n’avait pas besoin d’arsenal impressionnant pour briser l’offensive des soldats de la couronne. Les munitions archaïques du roi condamnaient sa malheureuse bande à la déroute et à la reddition. L’accoucheur de double tentative d’empoisonnement et de putsch est pris à son propre piège du mensonge. Et la sanction du faux et de l’artificiel est tombée. 

 La décision de la Cour d’appel de Paris a mis à nu les lacunes de dossiers piochés dans  les médiocres  fantasmes d’un roi obsédé par la mise au pilori de son ex ami devenu l’ennemi numéro 1 du régime  dictatorial.  Sous les fouets de non lieux, le roi s’est obstiné à s’abreuver des anomalies de dossiers montés de toutes pièces et à rêver de l’extradition de Talon. Mais l’assemblage était fait de pièces rouillées et de ferrailles. Le grossier ajustage soumis à l’appréciation  du juge français ne pouvait produire que dégoût et rejet. Avec le tissu de mensonges, le roi a profané le trône. Le mandat du K.O pourrit au quotidien. En 2016, on fera le bilan dans la poubelle. 


Désormais à terre et confié à la honte, le roi goûte aux fruits amers  de sa mauvaise inspiration. Yayi 1er aurait dû nous épargner de ses histoires de poison et de putsch sorties de nulle part et agitées sans frein sous le contrôle de l’instinct et de la mauvaise foi. Absorbé par Talon, Yayi 1er multiplie ses gaffes au point de confondre mythe et réalité  et de se promener dans ses rêveries. L’ivresse de la dictature a affaibli l’homme du K.O, peut-être maudit par ses propres sortilèges de 2011. C’est le destin de l’apprenti sorcier.


Après les gifles infligées au roi mis à genou, des interrogations enflent dans la République dite en  refondation. Combien a coûté le procès pour le contribuable béninois ? A combien s’élève la saignée financière pour le pays ? Quel est l’impact de ce bras de fer Yayi-Talon sur la gouvernance ? A qui profite cette folie sur le trône ?  Une réconciliation entre les deux hommes  est-elle envisageable ? Quelle conséquence aura ce dénouement judiciaire sur  2016 ? Jusqu’où ira le tyran ? 

 En principe, le revers essuyé devant la justice française devrait tempérer les ardeurs  du roi et l’assagir. Mais le chef cauri n’est pas de nature à tirer  leçons  de ses fiascos. Et il est clair  que  la tasse pédagogique bue dans l’Hexagone n’amendera pas la mauvaise conscience des mythomanes  nichés dans les arcanes du  pouvoir.


Dans la roue du jusqu’au-boutisme, Yayi 1er commettra à coup sûr de nouveaux  impairs pour rendre davantage exécrable cet ultime mandat. Comme condamné à mal faire, cet homme prend constamment rendez-vous avec son triste destin. Le voyage en France avec « un dossier absolument… pas complet » est l’illustration de la malédiction qui poursuit le dictateur. 


La double affaire de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat  aura donc infligé une succession de camouflets au roi. Le vaillant juge Angelo Houssou eut le privilège d’avoir donné le coup d’envoi du match des non lieux avant de subir le harcèlement du clan Yayi et d’être finalement poussé à l’exil aux Etats unis, pays de grande démocratie. La Cour d’appel de Cotonou  eut la lucidité de confirmer l’œuvre du jeune  et brave magistrat. Le juge français n’avait qu’à emprunter sereinement le chemin de la sagesse tout tracé. Le refus d’extradition de Patrice Talon est une réponse logique  au mensonge d’un revanchard. 


Talon ne sera pas extradé. Yayi est désormais condamné aux cauchemars jusqu’en 2016.  Et il aura forcément les réflexes dignes d’un condamné. 



Sulpice Oscar Gbaguidi

www.notrebenin.com

 

 



 
  
  
Tag(s) : #EDITORIAL
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :