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16 JUIN 2010

 

La lutte de nos avocats pour les droits de l'homme et au sein des organes comme l'OLC ne trompe plus personne

 

Par Christian Désiré HOUSSOU

 

La lutte pour les droits de l'homme, l'observatoire de la lutte contre la corruption, des couvents où quelques avocats se nourrissent des intrigues de notre société.

 

(Les causes que défendent les avocats dans ces affaires ne devraient pas contredire le sens de leurs engagements associatifs, au nom de la morale et du volontariat).

 

Au Bénin, si ce n'est à la faveur des magnanimités des gouvernements, beaucoup d'entreprises prestataires de services ne survivraient pas, beaucoup d'officines réalisant des conseils et des missions diverses seraient déjà à l'abandon, beaucoup de cabinets d'avocats, et non des moindres, rechercheraient désespérément, avec la cupidité qui fait école depuis, un engagement associatif résolu qui leur amènerait ce "PLUS" qui permet d'entretenir un train de vie et assouvir leur soif d'occuper insidieusement la scène publique.

 

 

 

Un avocat peut il honnêtement faire partie de l'observatoire national de lutte contre la corruption (OLC) et défendre la cause d'un corrompu ? OUI certes, mais c'est là toute la contradiction d'une seconde fonction faussement morale, avec la question de son rôle d'avocat.

 

Un président de la république qui marche contre la corruption et qui ne fait rien pour que son ministre de la justice traduise les délinquants économiques du pays devant les tribunaux, sous son règne, a trahi l'idéal d'un pouvoir juste et fort.

 

C'est ainsi que la conscience personnelle de l'avocat n'est qu'une conscience abjecte, lorsqu'il prétend défendre les droits de l'homme ou militer en tant que membre de l'association des femmes juristes du Bénin, qu'il qualifie lui même, par ailleurs, de "dé-faiseur des ménages" donc d'inefficace.

 

 

 

 

Quelle moralité se dégage de tous ces engagements dans des causes humanitaires par les avocats

 

 

et certains magistrats qui n'en ont certainement pas assez pour vivre alors que le mal que voudraient conjurer des gens plus justes et plus libres au nom de la défense d'une certaine valeur et d'une éthique n'est pas une affaire de prétoire ni une affaire d'éloquence, qui doivent reste légitimement aux confluents de la ruse et de la tricherie?

Dans ce cas on ne peut, dans l'absolu, défendre une cause contraire aux valeurs sensées correspondre à celles qu'on défend prioritairement dans une association.

"L'obscurité ne peut chasser l'obscurité. Seule la lumière peut le faire.

 

 

 

 

 

Quel BENIN laisserons-nous aux jeunes générations

, lorsqu'il y a un tel acharnement contre Mme NELLY HOUSSOU qui aura eu le tort d'avoir fait deux enfants à un magistrat véreux et très irascible et d'avoir osé s'attaquer au faux mariage que ce dernier lui a concocté sur mesure et fait transcrire sous un faux n° dans les registres de la mairie de Porto-Novo?

Alors que la cour constitutionnelle avait jugé, par décision DCC 09-081 du 30 juillet 2009, que les dispositions qui incriminent l’adultère dans le droit positif béninois, en ces articles 336 à 339 du Code Pénal en vigueur au Bénin, sont contraires à la Constitution, ces dames et messieurs de Droit voudraient continuer à s'en donner à coeur joie, dans une affaire qui aurait dû être renvoyée à des fins des poursuites.

 

 

Une meute d'avocats emmenée par ces chantres des droits de l'homme, de la défense des droits des femmes et membres, de surcroît, de l'observatoire de lutte contre la corruption font multiplier, Dieu seul sait comment, les citations de cette dame devant le tribunal correctionnel de Cotonou, pour adultère et complicité d'adultère, près d'un an après une décision historique qui a fait jurisprudence depuis.

 

 

Eh bien ils n'auront pas ce privilège que seule la bêtise rend possible. Le dernier baroud que le juge n'a pu leur refuser finira bien par leur passer sous le nez. Leur emportement et les injnjures dans des procédures voisines où le juge délinquant n'est pas vraiment à son aise, n'y feront strictement rien.

 

L’incrimination contenue dans l‘assignation de cotonou avait été jugée contraire à la Constitution par la Haute Juridiction qui précisait :

 

 

"l’incrimination ou la non incrimination de l’adultère ne sont pas contraires à la Constitution, mais que toute différence de traitement de l’adultère entre l’homme et la femme est contraire aux articles 26 de la Constitution et aux articles 2 et 3 de la Charte Africaine des Droits de l’homme et des Peuples".

 

Des avocats sensés défendre plus efficacement les concitoyens, un peu plus que les autres, qui manoeuvrent plutôt là où les droits personnels sont menacés et, si ce n'est pas le cas, que leur valent alors des occupations d'une telle nature et les missions dans le cadre de services officiels de protection des citoyens qui en rajoutent à toute cette confusion?

 

 

 

 

C'est, à l'évidence, bloquer la lutte conte la corruption que de mettre dans l'organe chargé de l'organiser, des avocats, à titre permanent, des cabinets de conseils et de recrutement privés qui recrutent pour le gouvernement, le grand contrôleur de l'Etat, l'avocat de l'agent judiciaire du trésor etc...

 

 

 

 

Avouez que si nous n'avons pas encore touché le fond, alors la place qui reste pour les actions éclairées et pour la lutte contre toutes sortes d'impunité dans notre pays n'est qu'un trompe-l'oeil.

 

 

 

- La loi n'interdit pas à l'avocat d'être président d'une association Loi de 1901, à condition qu’il ne se livre pas à une activité principalement commerciale. mais cela ne suffit pas pour qu'il fasse tout et n'importe quoi, à ce titre.

 

 

 

« L’exercice de la profession est incompatible avec toutes activités de nature à porter atteinte à l’indépendance, à la dignité de l’avocat, au caractère libéral de la profession et avec tout emploi salarié autre que celui d'avocat salarié

ou d’enseignant ».

 

 

C’est un gage d’indépendance de l’avocat.

 

- Les avocats peuvent être chargés par l’Etat de missions temporaires, même rétribuées, mais à la condition de ne faire pendant la durée de leur mission aucun acte de la profession (sauf autorisation du CO).

L’avocat informe le bâtonnier, qui saisit le CO et peut omettre l’avocat si la mission est incompatible avec la poursuite de la profession.

Que fait-on au bénin ou au Conseil de l'ordre (CO) pour nous rassurer ?

 

Depuis qu'ils obtiennent également des baux emphytéotiques, à titre personnel, dans des lieux emblématiques de la ville de Cotonou, alors que pour certains, ils ont dépassé la soixantaine pour vraiment y prétendre et, qui plus est, impliqué dans le mouvement associatif, c'est que le mal est déjà profond.

 

 

ADOVELANDE peut deviner d'où lui vient sa douleur!

 

Christian Désiré HOUSSOU



Tag(s) : #EDITORIAL
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