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Interview de Denis Oba Chabi après son installation :« La majorité autour de Yayi Boni doit être renforcée » [4 juillet 2007]


Le suppléant de Félicien Chabi Zacharie confirmé directeur du Trésor, a été officiellement installé le lundi 02 juillet 2007 dans l’hémicycle. Dans l’interview qu’il nous a accordée avant qu’il ne rejoigne sa place, l’honorable Denis Oba Chabi a montré que les partisans du chef de l’Etat ont besoin de renforcer la majorité présidentielle pour l’aider à mieux diriger le pays. ...

Le Matinal : Quels sont les sentiments qui vous animent ce jour où vous venez d’être appelé à siéger à l’Assemblée nationale ?   Le député Oba Chabi : Un sentiment de joie naturellement. Mais je dois dire aussi que mon installation ce jour au sein de mes pairs dans ce Parlement est la preuve de l’honneur et la reconnaissance des mérites des populations de la 10ème circonscription électorale de notre pays. C’est également par ce moyen que je commence par montrer mes capacités pour représenter ces populations, pour être leur porte-parole et m’organiser pour contribuer à la consolidation de la démocratie à la base. C’est le lieu de rendre un vibrant hommage au président Yayi Boni qui a su organiser la troupe pour avoir cette majorité qui doit être renforcée pour l’aider à bien diriger le pays. C’est aussi l’occasion pour moi de remercier une fois encore les militants, sympathisants et les autres responsables du Parti le Cap Suru, ceux de la liste Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et nos électeurs qui nous ont fait confiance. Je vous dis déjà par ce canal, chers électeurs de la 10ème circonscription électorale que vous êtes bien représentés.   Avez-vous déjà un programme pour votre mandat qui démarre ce 02 juillet 2007 ?   Bien sûr. Et un programme bien alléchant. Comme je l’ai dit plus haut, je suis d’abord ici au Parlement pour représenter d’abord mes électeurs de la 10ème circonscription électorale. Je n’ignore cependant pas que j’ai un mandat national et tous les Béninois doivent me faire confiance car c’est de la même manière que j’aurai à les défendre. Et pour le reste, j’aiderai au vote de plusieurs lois. Des lois justes, fiables pour des enjeux économiques, socio-culturels et pour le bien-être de l’administration publique. Mon souci majeur est d’aider à trouver des moyens juridiques adéquats pour une lutte conséquente contre la corruption, l’enrichissement illicite et la performance dans l’administration. Car le développement de ce pays ne sera pas une réalité sans un minimum de rigueur dans la gestion des affaires publiques. C’est ce combat que le chef de l’Etat, le président Yayi Boni a commencé et nous avons en tant que citoyen et après député le devoir de l’aider à le réussir pour le bien-être de nos populations. J’y pense sérieusement et je crois que mes collègues députés en ont aussi une haute idée. C’est pourquoi, je pense à cette majorité qualifiée et renforcée autour de Yayi Boni pour faire le travail. Je sais que la tâche ne sera pas du tout repos. Mais nous ferons en sorte que le combat du chef de l’Etat soit aussi le nôtre. C’est par cette seule façon que nous parviendrons à trouver les voies et moyens de notre développement. Pour cela, je pense à une multitude de proposition de lois que vous aurez le temps de connaître. J’invite par la même occasion tous les autres députés à y penser pour rendre la cinquième législature très compétitive et enviable.   Vos autres souhaits pour la présente législature ?

Ils sont de plusieurs ordres. Il faut d’abord un soutien franc des députés à Yayi Boni. Et la majorité qui soutient ses actions doit pouvoir innover chaque fois dans les actes parlementaires non pas pour faire plaisir à sa personne, mais pour contribuer efficacement au succès de son mandat pour lui permettre d’avoir la possibilité de rempiler à la fin de ce premier quinquennat. J’invite aussi les populations à être périodiquement dans cette dynamique. Il en va de l’intérêt de tous pour que notre pays soit mieux gouverné. Surtout qu’avec les multiples chantiers qui sont ouverts un peu partout dans le pays, on peut faire confiance au chef de l’Etat qui est sans repos sur le terrain pour suivre en personne l’évolution de la situation dans le but de corriger ce qui est à corriger et de mettre sa propre touche aux travaux en cours. Je ne veux pas vous laisser sans rappeler mes attentes. Je souhaite que les citoyens jouent aussi leur rôle en respectant les textes, l’autorité de l’Etat et le bien public.  

Propos recueillis par Jean-Christophe Houngbo 

Tag(s) : #Les TCHABE : le dynamisme
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